Une nouvelle règle sur les revenus fonciers empêche certains retraités d’accéder au minimum vieillesse depuis le 1er mars

Depuis le 1er mars, une modification réglementaire concernant les revenus fonciers a commencé à impacter significativement l'accès au minimum vieillesse pour certains retraités.


Disclaimer

Cette situation, qui concerne principalement ceux qui perçoivent de faibles revenus complémentaires de leurs biens immobiliers, soulève des questions et des inquiétudes.

Impact de la nouvelle réglementation #

La règle récemment instaurée considère désormais une partie des revenus fonciers comme ressource principale, ce qui peut disqualifier certains retraités de l’éligibilité au minimum vieillesse, une aide destinée aux personnes âgées aux ressources très limitées.

Un exemple frappant

Renée, 74 ans, propriétaire d’un petit deux-pièces qu’elle loue dans la banlieue de Lyon, témoigne : « C’était un complément pour m’aider à boucler mes fins de mois difficiles, mais avec cette nouvelle règle, je dépasse le seuil de ressources pour le minimum vieillesse. »

Je n’avais jamais imaginé que louer un petit appartement pourrait me priver de mon aide sociale.

Les critères modifiés #

Avant le changement de réglementation, les revenus fonciers étaient partiellement exclus du calcul du plafond de ressources pour le minimum vieillesse. La nouvelle règle intègre désormais ces revenus à hauteur de 70%, rendant plus difficile pour certains retraités de rester en dessous du seuil de pauvreté.

Calcul et conséquences

Le calcul pour déterminer l’éligibilité au minimum vieillesse inclut les pensions, les revenus d’activité, et maintenant, de manière plus substantielle, les revenus fonciers. Cette modification touche particulièrement les retraités qui, comme Renée, dépendent en partie des loyers pour compléter leur pension.

Réactions et mesures #

Face à cette situation, plusieurs associations de défense des droits des retraités ont commencé à se mobiliser. Elles demandent une révision de la règle pour ne pas pénaliser les retraités ayant de faibles revenus complémentaires.

Témoignage et appel à l’action

Renée partage son inquiétude : « Je ne suis pas la seule dans cette situation. Plusieurs de mes amis sont concernés. Nous avons besoin d’une solution qui ne nous mette pas en difficulté à cet âge. »

Nous demandons une révision de la règle pour aider les retraités, pas pour les pénaliser.

Vue d’ensemble et perspectives #

Cette nouvelle règle pourrait avoir un impact plus large sur l’économie des seniors, poussant certains à vendre leurs biens pour subvenir à leurs besoins ou à renoncer à des compléments de revenus nécessaires.

Implications à long terme

  • Augmentation potentielle de la pauvreté parmi les retraités.
  • Risque d’instabilité financière pour ceux qui perdent l’accès au minimum vieillesse.
  • Pression accrue sur les réseaux de soutien familial et communautaire.

Cette modification de la règle des revenus fonciers interroge sur le modèle de soutien aux personnes âgées en France. En l’absence d’ajustements, le nombre de retraités affectés pourrait augmenter, accentuant les défis sociaux et économiques pour cette population déjà vulnérable.

La question de la viabilité des petites propriétés locatives en tant que complément de revenu mérite également d’être examinée, car elle pourrait inciter à des réflexions sur des réformes fiscales ou sociales pour soutenir équitablement tous les retraités.

23 avis sur « Une nouvelle règle sur les revenus fonciers empêche certains retraités d’accéder au minimum vieillesse depuis le 1er mars »

  1. Je trouve cela scandaleux! Les petits propriétaires ne devraient pas être pénalisés pour avoir investi dans un bien pour sécuriser leur retraite.

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