Selon l’ADEME, privilégier ce type de haie vivante réduit les besoins en irrigation de 20 %

Dans un contexte de changement climatique et de gestion durable des ressources en eau, l'utilisation de haies vivantes adaptées devient une pratique agricole de plus en plus valorisée.

L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) révèle que certaines haies peuvent réduire les besoins en irrigation jusqu’à 20%.

Impact des haies sur la gestion de l’eau #

Les haies ne sont pas seulement des éléments paysagers, elles jouent un rôle crucial dans la balance hydrique des terres agricoles. En fonction de leur composition et de leur disposition, elles permettent de limiter l’évaporation de l’eau du sol, offrant ainsi une réponse naturelle à l’irrigation intensive.

Types de haies privilégiées

Les études de l’ADEME suggèrent que les haies composées d’espèces locales et résistantes à la sécheresse sont particulièrement efficaces. Ces haies, souvent denses et profondes, créent un microclimat qui favorise la rétention d’humidité dans l’air et le sol.

L’adoption de haies adaptées peut réduire significativement la dépendance à l’eau artificielle et les coûts associés.

Récit d’un agriculteur engagé #

Michel Dupont, agriculteur dans la région de la Nouvelle-Aquitaine, témoigne de l’efficacité de cette pratique. Après avoir participé à un programme de l’ADEME sur l’agroécologie, il a décidé d’implanter des haies composées d’espèces locales autour de ses cultures de maïs et de tournesol.

Une transformation visible

« Avant, j’irriguais mes cultures presque tous les jours en période de sécheresse. Depuis que j’ai planté ces haies, j’ai réduit l’irrigation de près de 20%. Cela a eu un impact direct sur ma facture d’eau et sur la santé de mes sols », explique Michel. Ses haies, composées principalement de frênes et de noisetiers, ont non seulement amélioré la gestion de l’eau mais aussi favorisé la biodiversité sur son exploitation.

Avantages supplémentaires des haies #

  • Protection contre les érosions du sol
  • Amélioration de la biodiversité
  • Séquestration de carbone
  • Barrière naturelle contre les pesticides

Études et perspectives futures

L’ADEME et d’autres institutions de recherche continuent d’étudier les meilleures configurations de haies pour maximiser leurs bénéfices environnementaux et économiques. Des simulations de divers scénarios climatiques et de gestion des sols sont en cours pour affiner les recommandations aux agriculteurs.

Les résultats encourageants obtenus jusqu’ici ouvrent la voie à une généralisation de ces pratiques, qui pourraient devenir une norme dans la gestion agricole durable. L’adoption de telles méthodes contribue également à l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment en matière de gestion efficace des ressources en eau.

En intégrant des haies vivantes dans les pratiques agricoles, non seulement les agriculteurs peuvent réduire leurs coûts d’exploitation, mais ils participent activement à la préservation de leur environnement immédiat et global. Cette approche, à la fois écologique et économique, dessine une nouvelle vision de l’agriculture moderne, plus respectueuse de la nature et résiliente face aux changements climatiques.

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