Chewing-gums et microplastiques : ce que vous ingérez vraiment

Récente révélation scientifique : mâcher un chewing-gum peut libérer jusqu'à 600 microplastiques par gramme.

Mâcher du plastique sans le savoir #

J’ai découvert avec surprise que la salive d’une doctorante contenait d’importantes quantités de ces particules après seulement quelques minutes de mastication.

Imaginez : chaque chewing-gum pèse environ 1,5 g, ce qui signifie que vous pourriez ingérer jusqu’à 900 microplastiques par pièce. Et tout cela se passe dans les huit premières minutes, une révélation qui questionne notre consommation quotidienne.

Une contamination invisible, difficile à encadrer #

Les gommes à mâcher, qu’elles soient synthétiques ou naturelles, contiennent des microplastiques. La différence ne réside pas dans leur composition initiale mais dans la transformation industrielle. La mention de ces substances n’apparaît jamais clairement sur les emballages, laissant le consommateur dans l’ignorance.

Le manque de transparence est alarmant. « Personne ne vous dira quels sont les ingrédients exacts », a déclaré Sanjay Mohanty, chercheur principal. Ce constat appelle à une réflexion sur la réglementation des étiquetages.

Quelle quantité ingérée sur une année ? #

La consommation moyenne de chewing-gums peut sembler banale, mais elle n’est pas sans conséquence. En mâchant environ 180 chewing-gums par an, vous pourriez ingérer jusqu’à 30 000 microplastiques. Comparativement, c’est moins que l’eau en bouteille, mais cela reste significatif.

Cette ingestion chronique soulève des questions de santé potentielle. Les microplastiques s’accumulent dans notre corps, potentiellement dans des organes vitaux comme le cerveau ou le foie, et pourraient être liés à diverses maladies encore mal comprises par la science.

  • Réduire la consommation de chewing-gums
  • Choisir des produits sans plastique ou à base de substances naturelles
  • Limiter le temps de mastication

Cette étude ajoute une pièce au puzzle de notre compréhension des microplastiques et de leur impact omniprésent. Elle nous interpelle sur notre dépendance à des produits transformés et sur les matériaux non biodégradables qui s’infiltrent silencieusement dans notre alimentation.

En tant qu’individu conscient des enjeux environnementaux, je pense qu’il est temps de repenser nos habitudes de consommation pour protéger notre santé et celle de notre planète.