La fin d’une ère pour les 3 Suisses à Toulouse #
Le rideau est tombé ce samedi sur le magasin 3 Suisses de la rue Lafayette, où il avait pignon sur rue depuis treize ans.
J’ai ressenti un pincement au cœur en voyant les six employées de ce lieu emblématique se retrouver sans emploi, du jour au lendemain.
L’annonce a été brutale, et Christiane Calvet, une des vétérans avec onze ans de service, exprime une amertume profonde. « On nous retire notre outil de travail sans préavis, en un simple claquement de doigts, » confie-t-elle, la voix teintée de colère et de désespoir.
Les réactions de la communauté #
La fermeture n’a pas laissé les clients indifférents.
Plusieurs habitués, telle Simone, 70 ans, ont franchi le seuil une dernière fois pour dire adieu à des visages familiers. « Je ne peux pas croire que cela se termine ainsi, après treize ans de fidélité, » dit-elle, visiblement affectée par la nouvelle.
Sonia Ibouroi, qui comptait deux ans de service, tente de rester positive malgré l’indignation. « C’est un signe des temps, mais cela montre aussi combien le commerce de proximité est menacé par l’avènement du digital, » ajoute-t-elle avec une pointe d’espoir dans la voix.
Un contexte économique difficile #
Christelle Amsellem, qui dirigeait l’espace, critique ouvertement la stratégie du groupe. « Ils licencient pour investir davantage dans le Web, même en réalisant des bénéfices, » dénonce-t-elle.
Ce manque de considération semble être un écho douloureux d’une réunion d’information à Marseille, où la discrétion et le respect n’étaient pas au rendez-vous.
Depuis 2009, le secteur de la vente par correspondance a vu disparaître 850 postes, incluant 149 dans les différents espaces 3 Suisses.
La fermeture du magasin de Toulouse n’est que le dernier chapitre d’une restructuration plus large, qui laisse derrière elle des employés et des clients désemparés.
- 2009 : 850 licenciements dans le secteur de la VPC
- 35 espaces 3 Suisses fermés
- 149 postes supprimés chez 3 Suisses
En tant que client ou simple passant, cette fermeture vous interpelle peut-être.
J’ai pour ma part ressenti un mélange de tristesse et de frustration en rédigeant ces lignes, témoignant de la fin abrupte d’une institution locale.
N’hésitez pas à partager vos propres expériences et sentiments face à cette évolution du commerce traditionnel.
