Ce geste à la plantation expose vos tomates aux maladies selon l’INRAE

La culture de la tomate, très prisée par les jardiniers amateurs et professionnels, recèle des pratiques et des gestes qui semblent anodins mais qui peuvent en réalité engendrer de graves conséquences pour la santé des plants.


Disclaimer

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) pointe notamment un geste précis lors de la plantation qui peut augmenter le risque de maladie.

Une pratique à haut risque pour les tomates #

Le geste incriminé

Lors de la plantation des tomates, nombreux sont les jardiniers qui entassent les plants trop proches les uns des autres, sous-estimant l’importance de l’espace vital nécessaire au développement optimal de chaque tomate. Cette proximité peut sembler bénéfique pour maximiser l’utilisation de l’espace, mais elle favorise en réalité la propagation rapide des maladies.

Une distance insuffisante entre les plants peut créer un microclimat humide idéal pour le développement de maladies fongiques comme le mildiou.

Témoignage d’un jardinier affecté

Jean-Marc, un passionné du jardinage résidant à Bordeaux, partage son expérience malheureuse : « L’année dernière, j’ai planté mes tomates trop près les unes des autres, pensant optimiser mon petit jardin. Quelques semaines plus tard, toutes mes plants étaient atteints de mildiou, et j’ai dû tout arracher. C’était dévastateur. »

Les recommandations de l’INRAE #

Selon l’INRAE, il est crucial de respecter certaines distances entre les plants lors de la plantation pour prévenir les risques de maladies. L’organisme recommande un espacement d’au moins 50 cm entre chaque plant et 70 cm entre les rangées. Ce geste simple peut significativement réduire les risques de propagation des maladies.

  • Respecter l’espace nécessaire entre les plants
  • Éviter les arrosages excessifs et les feuilles mouillées
  • Surveiller régulièrement l’apparition de symptômes de maladies
  • Impact environnemental et économique #

    Les maladies des tomates ne nuisent pas seulement à la production personnelle; elles ont également un impact économique et environnemental considérable. Le recours accru aux produits phytosanitaires pour contrôler ces maladies augmente les coûts et affecte la biodiversité locale.

    Prévention : un geste éco-responsable

    En adoptant des pratiques de plantation plus prudentes et en respectant les recommandations des experts, les jardiniers peuvent non seulement sauvegarder leur récolte mais également contribuer à une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement.

    Informations complémentaires #

    Outre les distances de plantation, il est aussi conseillé de choisir des variétés de tomates résistantes aux maladies, de pratiquer la rotation des cultures et d’opter pour des méthodes de lutte biologique contre les nuisibles et maladies. Ces stratégies, combinées à une bonne gestion de l’espace et de l’eau, peuvent grandement améliorer la santé des plantations de tomates et réduire l’impact des maladies.

    En conclusion, bien que la plantation dense puisse sembler une bonne idée pour maximiser l’espace, elle peut en réalité engendrer des problèmes majeurs. En suivant les conseils de l’INRAE et en intégrant des pratiques de jardinage plus réfléchies, les cultivateurs de tomates peuvent profiter d’une récolte abondante et saine, tout en préservant l’environnement.

    19 avis sur « Ce geste à la plantation expose vos tomates aux maladies selon l’INRAE »

    1. Intéressant! Mais est-ce que cette distance recommandée par l’INRAE est applicable dans tous les types de sols ou il y a des exceptions? 🤔

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    2. Ça me parait logique de ne pas trop serrer les plants, mais je ne savais pas que cela pouvait avoir un impact aussi grand sur les maladies. Merci pour l’info!

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    3. Quelqu’un a des astuces pour se rappeler de la distance optimale lors de la plantation? Je finis toujours par tout serrer… 😅

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    4. Je suis sceptique, mon grand-père plantait ses tomates très proches et n’a jamais eu de gros problèmes de maladies. Peut-être que ça dépend aussi des variétés?

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    5. Est-ce que l’humidité est le seul facteur ou y a-t-il d’autres conditions qui favorisent la maladie dans les plantations serrées?

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    6. Je suis d’accord avec l’article, mais ça serait bien d’avoir aussi des infos sur comment traiter les maladies une fois qu’elles sont là.

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