Une hausse modérée mais significative #
À la rentrée 2025, je ferai face, comme beaucoup d’autres étudiants parisiens, à une augmentation de 3,26% des loyers des logements Crous.
Cette hausse, bien que plafonnée à 5 euros par mois, n’est pas anodine dans un contexte économique déjà tendu pour nous, étudiants.
Les loyers avaient déjà connu une augmentation de 3,5% à la rentrée précédente, la première ajustement après une période de gel des tarifs durant la crise sanitaire.
Mathieu Devif, le vice-président étudiant du Crous de Paris, a souligné que ces augmentations ne sont pas suffisantes pour résorber le déficit de l’organisme.
Il a appelé à une révision plus globale de la politique de tarification des logements étudiants, tout en cherchant à négocier avec les bailleurs sociaux pour limiter ces hausses.
Cependant, l’impact de cette augmentation risque d’être considérable pour nous, confrontés à des frais de logement élevés, caractéristiques de la capitale.
Réactions et résistances face à la décision #
Lors du dernier conseil d’administration du Crous de Paris, les représentants étudiants ont unanimement rejeté cette hausse des loyers.
Pour eux, cette augmentation est difficilement justifiable, surtout au vu de la dégradation des conditions de logement dans certaines résidences.
Félix Stive, de l’Union étudiante du Crous de Paris, a évoqué des « conditions catastrophiques » et a affirmé que l’augmentation des loyers n’améliorera pas notre situation.
Les implications d’un coût de la vie élevé à Paris #
La Ville de Paris, malgré son abstention lors du vote, a exprimé ses préoccupations concernant la revalorisation des APL qui ne compense pas les augmentations de loyers, ni la stagnation des bourses étudiantes en 2024, avec des prévisions incertaines pour 2025.
Ce contexte crée une double peine pour nous, étudiants parisiens, déjà en proie à une précarité exacerbée par le coût du logement.
Salomé Hocquard, vice-présidente de l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), a déclaré que cette hausse représente une pression supplémentaire dans une ville déjà classée parmi les plus chères pour les étudiants.
Elle craint que cette tendance annuelle d’augmentation des loyers puisse doubler les loyers sur une période de dix ans, aggravant encore notre situation financière.
- Augmentation annuelle limitée à 5 euros mais impact significatif.
- Appel à une révision globale de la politique de tarification des logements étudiants.
- Conditions de logement précaires nécessitant des améliorations urgentes.
Cette situation me pousse, ainsi que mes camarades, à nous interroger sur nos capacités à maintenir un équilibre financier tout en poursuivant nos études dans une ville où le coût de la vie ne cesse de grimper.
Nous devons rester informés et mobilisés pour influencer les décisions futures concernant notre logement et notre bien-être général.